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La Route Nationale n°1 au Kongo Central est devenue une route de la mort. L’accident routier est un fait qui doit paraître normal du fait de la circulation des engins mécanisés, mais au Kongo Central ce fléau dépasse la limite normale.

En tout cas, La route nationale n°1 est devenue comme un LIPUTA KIZOBA ZOBA. NON ! le peuple congolais ne mérite pas une route en haillons, donc en lambeau. Cette route n’est plus un lien de vie, mais un chemin de deuil, chaque jour on y compte des morts dû entre autre à la route étroite, à l’ état déplorable de la chaussée, à l’absence des signalisations, à l’improvisation permanente des détours, au manque d’électrification, et à l’insécurité générale.

La route Nationale n°1, censée incarnée la colonne vertébrale du développement de la RDC, est aujourd’hui réduite à une piste de misère, d’un chantier sans fin « un véritable Liputa Kizoba zoba » ce linge des pauvres que l’on rapièce chaque jour, bande après bande « pansement après pansement comme un ulcère chronique » aussi sans jamais le faire proprement.

En réalité, celle-ci n’est pas une route nationale n°1 mais, c’est une Humiliation Nationale N°1 ; oui un cimetière. Même si une certaine classe politique ne voulait pas l’entendre, Ne Muanda Nsemi disait que la RDC est un cadavre qui respire encore, et je ne sais pas si cette même classe politique peut encore en douter aujourd’hui. Malheur à ceux qui comprennent toujours en retard.

La RDC a les moyens pour construire des routes modernes donc ce n’est pas une question des capacités et des moyens mais plutôt de la volonté politique des dirigeants « kadi mu MPU mu zingilanga Nsi. Oui notre Nsi » car la prospérité d’un peuple dépend de la volonté politique de ses dirigeants.

Il est temps d’interpeler les consciences des élus de la République Démocratique du Congo qui sont, il parait, la représentation du peuple qui ne voient pas ce cimetière de route en plein 21ème siècle, car je me pose la question de savoir si nous vivons tous dans un même monde, parce que leur silence à ce sujet ne garantit pas le bien être de la population congolaise qu’ils représentent. Si non la réponse sera entre les mains de la population, car un peuple qui laisse mourir ses routes enterre son avenir.

Si la route dit Nationale N°1 est abandonnée à son triste sort, transformée en mouroir par la mauvaise gestion, que dire alors des routes des désertes agricoles dans le pays profond ? Pays riche avec une population extrêmement pauvre, kiadi !

En tout cas, l’heure n’est plus à la plainte continue, mais à l’action, car ce combat est celui de la dignité. Une nation souveraine contrôle ses axes stratégiques, entre autres la RN1 qui est le coeur économique du pays. La laissée dans cet état, c’est exposé notre sécurité, notre commerce, notre avenir à l’effondrement.

Bundu dia Mayala demande aux dirigeants de la république d’offrir au peuple congolais des routes dignes de sa grandeur, dont les corridors de développement reliant toute la RDC, les autoroutes de 6 à 8 bandes ; de réhabiliter le transport ferroviaire, l’un des poumons de la respiration de la société ONATRA qui se meurt du jour au jour car, quand est ce que nous allons innover si nous laissons mourir les sociétés qui existent ? Monsieur le Président de la République, FATSHI BETON, quel sera l’état de cette route quand le port en eau profonde sera inauguré ? La prévoyance voudrait que des solutions adaptées soient prises.

Bundu dia Mayala propose aussi la création d’une autorité de régulation dans la gestion de la Nationale N°1, constituée des hommes dignes de foi dans l’expertise et la moralité, car nous nous rendons compte que l’absence de la devise de BDM « Science – Conscience – volonté politique » dans la gestion de la chose publique pose des sérieux problèmes dans la mesure où des congolais se livrent de plus en plus dans les détournements, les rétro-commissions, le chacun pour soi Dieu pour tous.

En tout cas, comment comprendre que le péage qui est censé financé l’entretien de cette RN1 est pris en otage par des coopérants et des détourneurs qui font que la province ne reçoive que 150 000 dollars le mois en lieu et place de 20% comme prévu à sa création.

Peuple congolais, prenons conscience, nous ne vivons que de l’illusion sans avenir réel, car une nation qui marche sur les trous ne peut pas bâtir sa dignité. Ingeta, Ibobo, Ibobo !


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