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Le 7 août 2017, depuis son maquis entre ciel et terre, Ne Muanda Nsemi, N’longi a Kongo, le seul Grand Leader politique congolais resté actif après la disparition physique du Sphinx de Limete Etienne Tshisekedi le 1èr février de la même année, fit un appel au soulèvement populaire du peuple congolais en vue de recouvrer la souveraineté nationale congolaise avec le mot d’ordre : « Le Congo aux Congolais, le Rwanda aux Rwandais »

Cette posture patriotique à la dimension révolutionnaire visait à guérir un mal devenu trop profond dans notre sphère nationale, un mal ou un danger existentiel : L’infiltration ruandaise dans les secteurs vitaux de notre pays en commençant par le sommet de l’Etat. Or dit-on, le processus de pourriture du poisson commence par la tête ; dans le cadre de notre pays, le sommet de l’état a été infiltré depuis le pouvoir du Président Mobutu et l’avènement de M’Zée Laurent désiré Kabila et Joseph Kabila ; une infiltration mettant en danger l’existence de notre pays au profit des ruandais jusqu’à prendre le contrôle du pays en faisant disparaitre subtilement non seulement les élites congolaises mais aussi de diverses populations dans toutes les régions de l’Est , au Centre, au Sud, au Nord comme à l’Ouest du Pays sous couvert des mascarades des guerres, des massacres effrontés aux allures d’une épuration ethnique, tribale ou sociale.

Le 7 août 2017, Ne Muanda Nsemi, animé d’un courage légendaire, a transmis cette énergie à l’ensemble du peuple congolais en vue de se lever comme un seul homme afin « de bouter dehors nos ennemis » et nous réapproprier notre destin en tant que peuple souverain et Grand au coeur de l’Afrique.

Dommage que cet appel ne fut suivi que par les Bakongo disciples de Ne Muanda Nsemi, à Kinshasa comme au Kongo Central, les très redoutables ADEPTES de BDK et MILITANTS de BDM. C’est l’occasion de rendre hommage à tous nos compagnons de lutte qui ont perdu leur vie, leurs membres vitaux du corps en étant blessés et/ ou emprisonnés suite à la répression sanglante déclenchée par le régime fantoche, prédateur de Monsieur Kabila.

En son temps, Ne Muanda Nsemi disait « Les élections prévues en 2018 n’étaient pas la solution aux problèmes de notre pays miné par l’infiltration et l’imposture du Ruanda jusqu’au sommet de l’Etat. Nous devrions d’abord chasser les infiltrés ruandais, donc le régime de Monsieur Kabila ; puis instauré une transition de 3 ans dirigée par des congolais nationalistes comme qui dirait, congolais de Père et de Mère. Durant cette transition, on devait lancer le recensement du peuple congolais, pour savoir qui est congolais et qui ne l’est pas. Enfin, on devrait organiser les élections réellement libres, démocratiques, transparentes et apaisées.

Malheur à ceux qui comprennent toujours en retard disait le Grand Maitre Muanda Nsemi, la précipitation a eu raison sur la vigilance, les émotions ont primé sur la raison, l’isolement de BDM a primé sur le mercenariat politique à peine voilé d’une classe politique médiocre et traitresse, les ambitions personnelles et mesquines l’ont emporté sur la raison nationale. Les résultats des élections de 2018, que d’aucuns qualifient de parodie, la RDC navigue à vide, dans le chaos. Chaos politique, sécuritaire, humanitaire et social. Franchement un pays malade qui vit dans un régime prolongé en « soins intensifs » Ingeta !

C’est à dire que, malgré l’avènement du Président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo au pouvoir, le pays fait face aux mêmes démons d’hier, les mêmes monstres avec les mêmes appétits du sang en témoigne la vilaine guerre à l’Est du pays, avec des tentacules à l’Ouest, au Centre, comme au Sud, le mêmes appétits pillards de nos richesses du sol et du sous-sol, avec comme conséquence le chaos humanitaire dans le Grand Kivu, avec plus de 7millions de déplacés, et on se retrouve dans un pays à double vitesse, et ceci au rythme de la balkanisation qui ne dit pas son nom, tout en mettant en néant la puissance de l’Etat dans tous ses attributs.

A la différence d’hier, au moment de l’appel de Ne Muanda Nsemi, cette guerre existentielle contre le pays n’était connue que par les avisés ; l’élite face à un peuple endormi, inconscient et par conséquent lâche. Mais aujourd’hui, la problématique de cette guerre et toutes les rhétoriques qui l’entourent sont connues par le mode entier et c’est grâce à la ténacité et au patriotisme du Président de la République, Monsieur Felix Tshisekedi.

La situation sécuritaire reste confuse, car comme dit la sagesse Kongo : Tebo kasobanga ko, kansi ndiatulu kuandi kasobanga. Entendez « un sorcier ne change pas sauf qu’il change seulement les stratégies », car depuis plusieurs années, c’est le même serpent qui ne fait que se métamorphoser « De l’AFDL au RCD en passant par le CNDP et aujourd’hui le M23 » avec les mêmes revendications et les mêmes modes opératoires.

Politiquement, les caciques qui ont fait l’apologie du régime fantoche de Monsieur Kabila, sont les mêmes personnages qui entourent le Chef de l’Etat, Monsieur Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Dans ces conditions, quels résultats allons-nous attendre pour le bien du peuple congolais si ce n’est que la désolation, car nous voilà à l’aube du nouveau gouvernement et ce sont les mêmes qui risquent de revenir aux mêmes postes soit ils seront déplacés pour d’autres postes. En tout cas les mêmes causes produiront les mêmes conséquences.

Ainsi, nous demandons au Chef de l’Etat d’éviter du surplace en ne faisant confiance qu’aux personnages qui ont présenté leurs limites dans la gestion de la chose publique, mais aussi d’éviter les injustices, car nous ne croyons pas que continuer à isoler certaines formations politiques comme le BDM qui s’est sacrifié pour le bien commun, va amener ce pays à l’émergence.

Aussi, sur couverture de l’Assemblée Nationale, que l’ONIP organise l’identification des congolais en organisant le recensement de la population congolaise afin de faire l’épuration de celle-ci, des individus à nationalités douteuses et fabriquées.

Au vu du sacrifice suprême consenti par BDM dans la libération de la RDC face à la domination Ruandaise, le BDM veut être récompensé en participant au nouveau gouvernement, kadi kisadi basendanga ka molo ko, traduit en français : On récompense les travailleurs et non les fainéants. Ingeta, ibobo ibobo.


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