Evitons de falsifier l’histoire, aimons la vérité et la justice, car la justice élève un groupe, une société, une communauté et un pays, mais l’injustice est source des frustrations, de mécontentement, de révolte, de la rébellion, de division et de l’éclatement des grands ensembles. Dans cette falsification de l’histoire, on nous amène à glorifier un voleur et à oublier les hommes qui ont amené ce pays à l’Indépendance.
Monsieur Lumumba est un congolais originaire de la province de Sankuru ; dans sa vie professionnelle, il a travaillé à la poste de Kisangani où il a été arrêté pour avoir volé de l’argent de l’Etat, donc il n’a pas été arrêté en cette année-là pour l’indépendance, voilà la pure vérité. Après sa libération, il s’est retrouvé à Kinshasa où il a été engagé comme agent marqueteur à la société BRASKOL avec la bière polars aujourd’hui appelée UNIBRA, avec comme produit Skol, Turbo king, Nkoyi, Top etc. Là aussi l’histoire nous renseigne qu’il n’a pas été un modèle de gestion.
Est-ce que les congolais savent le pourquoi, les politiciens de ce pays étaient appelé Lumumba ? Allez-y fouillé les archives et vous trouverais la vérité est que Lumumba signifiait Lukuta, Moyibi etc. Donc tout celui qui faisait la politique était qualifié de Lokuta, Moyibi suite au comportement du célèbre politicien Lumumba.
Alors que l’ABAKO était le seul parti politique reconnu par l’Etat colonial, dirigé par Mbuta Kasavubu, fondé en 1954, et agrée en 1956. L’Abbé Malula avait fondé le Mouvement National Catholique en 1957 ; poussé par l’Etat colonial afin de rivaliser la monté en puissance de l’ABAKO ; mais pour des raisons sacerdotales, étant clergé catholique, il ne pouvait pas faire la politique, il confia la gestion de ce mouvement à Monsieur Lumumba en 1958, d’où vu le jour le Mouvement National Congolais de l’homme connu dans les rues de Kinshasa pour son courage dans la promotion de la bière. Donc voilà quelques mois seulement avant l’évènement historique du 4 janvier 1959.
En tout cas, le Kongo Central n’est pas orphelin en HEROS des valeurs Morales, Spirituelles, et Politiques pour qu’on puisse nous déporter un nom teinté de valeur de détournement, de voleur blanchie par la ruse et le populisme à un STADE construit à Matadi dans la Mère Terre de Mfumu Kimbangu, Mbuta Kasavubu, Mbuta Nzeza Landu, Mbuta Nkanza, Ne Mavuemba Nkosi dit Nkaka Muanda Nsemi etc. Car pour certains peuples ; le détournement est une valeur, avec comme slogan « Yiba, kasi yiba muke » muke yango combien po eza kaka kimoyibi, Ingeta !
Nous voulons le nom d’un Mukongo pour le stade de Matadi, s’ils y a des gens qui pensent qu’il faut un stade dans ce pays qui détiendrait le nom LUMUMBA, alors allez-y le construire à Lodja ou chez vous mais pas à Matadi sur la Terre des Bakongo. Cela ne sera que justice car même en termes d’appellation d’un stade, il faut se faire dominer ? Là nous disons NON.
Aux Bakongo, peuple millénaire reconnu déterminé dans la défense de ses valeurs, disons NON à cette forme de discrimination que nous subissons sur la Terre de nos ancêtres.
Etant donné que le stade de Matadi a un caractère national, nous demandons à Monsieur le Gouverneur du Kongo Central, Mbuta Grace Nkuanga Bilolo, au Président de l’Assemblé Provinciale du Kongo Central, Mbuta Mantezolo Diatezua, au Ministre de Sport Mbuta Budimbu, à la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement Yaya Suminua de faire un plaidoyer auprès du Gouvernement Central et au Président de la République que les Bakongo veulent le nom d’un Mukongo pour le stade numéro1 de Matadi, le nom comme: Stade MAVUEMBA NKOSI, KIMBANGU, KASAVUBU OU JACQUE MBADU.
Monsieur le Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, voici l’une des choses que les Bakongo non flatteurs et non hypocrites attendent de vous ; si vous en doutez ; faites une consultation populaire à Matadi, partout ailleurs au Kongo Central et même dans la diaspora Kongo, vous vous rendrez compte que 98% des Bakongo ne veulent pas les noms de ceux qui n’ont que l’odeur de détournement dans leurs narines pourtant eux-mêmes sont des détourneurs de sang et se font passer pour des héros par la victimisation et la ruse populiste.
Bundu dia Mayala, parti politique membre de l’Union Sacrée, de par son idéologie panafricaniste d’avant-gardiste dit tout haut ce que le peuple murmure tout bas, afin que les actions du Chef de l’Etat corroborent avec la voix de la population. Ingeta Ibobo, Ibobo.
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